Nous sommes en février 2025, et voilà, cela fait exactement 10 ans que j’ai débuté la photographie. Pour marquer cet anniversaire, j’ai choisi de revenir sur cette décennie d'aventures à travers plusieurs articles qui seront publiés tout au long du mois de février sur mon blog.
Bien que j’aie débuté la photographie en 2015, c’est en 2017 que j’ai pris la décision d’en faire mon activité principale. Ce troisième article reviendra sur les années COVID.
In Extremis
Dans la partie précédente, je vous parlais de mon expérience en galerie, qui s’était achevée fin 2019. Nous voilà désormais en 2020. Cette année-là, animé par une forte envie de voyager j’avais planifié plusieurs destinations : Saint-Pétersbourg, Venise et la Turquie.
Finalement, le sort a tranché, et c’est Venise qui s’était imposée comme la première destination de l’année. En mars 2020, je m’envolais donc pour l’Italie. Si vous vous souvenez bien, mars 2020 marque l’arrivée du COVID en Europe. En Italie, plusieurs villages du nord sont déjà confinés, considérés comme des foyers du virus. Les réservations pour Venise s’effondrent, et c’est dans ce contexte que j’arrive dans la cité des Doges.
Je profite d’une Venise quasi déserte, un spectacle aussi fascinant qu’irréel. Quelque-jours après mon arrivée, la presse annonce au petit matin la fermeture totale du nord de l’Italie pour deux semaines. Sans attendre, alors que j’avais prévu de partir photographier les îles de Murano et Burano, je réuni mes affaires, quitte mon logement en toute hâte et profite de ce moment de flottement pour attraper ce qui sera le dernier vol vers Paris.
À mon arrivée, j’apprends que c’est finalement toute l’Italie qui sera confinée, et que la mesure durera en réalité six semaines. De ce voyage, je ramène cette anecdote mais surtout des clichés uniques d’une Venise figée dans un silence rare. Vous pouvez voir les photos ici.
COVID
Privé de rue et de voyage, la période du COVID n’aura été pour moi, qu’un temps d’expérimentations photographiques dont il ne reste finalement que peu de traces.
Ce que je retiens surtout, c'est la façon dont ma pratique a évolué, marquant une véritable rupture entre l'avant et l'après. Je vous en parle d’ailleurs plus en détail dans cet autre article de blog : ici.
L'Orangerie du Sénat
En 2021, après la sélection de mon dossier, j’ai eu l’honneur d’être invité à exposer mon travail à l’Orangerie du Sénat pendant deux semaines. C’est à cette occasion que j’ai présenté pour la première fois la série Escapades. Pour cet événement, j’ai exposé 50 photos capturées aux quatre coins du monde, mises en scène le long d’une frise de 15 mètres.
On voit d'ailleurs sur le cliché ci-dessus, à gauche des photos prises à Venise et à droite, des photos prises aux Féroé.
Et si vous souhaitez d'ailleurs en savoir davantage à propos d'Escapades c'est ici.
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